Peintres
vir ginie Hils
Je travaille la mémoire d’un tableau. Je le pèle comme d’autres l’appellent et le nomment.
Dénhomme. Je cherche en grattant son âme, son essence, mon vertige.
Pour défaire, il faut d’abord recouvrir. D’une grosse pâte maternelle, j’enduis cette verticalité.
Suivre les empreintes graticulées, les restes de crayon laissés, ceux qui ont marqué l’espace préambule.
Le badigeon laiteux englouti et bu, je recommence. Quelquefois la matière ne fait qu’effleurer, elle glisse, se dérobe. Son passage enregistré se laisse deviner en filigrane
Dénhomme. Je cherche en grattant son âme, son essence, mon vertige.
Pour défaire, il faut d’abord recouvrir. D’une grosse pâte maternelle, j’enduis cette verticalité.
Suivre les empreintes graticulées, les restes de crayon laissés, ceux qui ont marqué l’espace préambule.
Le badigeon laiteux englouti et bu, je recommence. Quelquefois la matière ne fait qu’effleurer, elle glisse, se dérobe. Son passage enregistré se laisse deviner en filigrane
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